Questions fréquentes
Le financement du système de santé suisse est complexe, ce qui entraîne de grandes incompréhensions parmi la population. Et c'est encore plus vrai quand les primes des assurances maladie subissent de fortes augmentation. Il faut éviter les amalgames :
Le montant de nos primes maladies et les investissements des hôpitaux ne sont pas directement liés. Nos primes dépendent de 2 facteurs : le volume des prestations consommées (soins, médicaments, thérapies, etc.) et les tarifs. Pour ce qui concerne les hôpitaux, les tarifs sont négociés avec les assureurs et déterminent la facture pour chaque type t’intervention. Les tarifs jurassiens sont parmi les plus bas de Suisse romande et n’ont pas bougé depuis plus de 10 ans. Comme dans de nombreux cantons, les tarifs seront renégociés pour nous permettre de faire face à l'inflation et au renchérissement, indépendemment du projet de nouvel hôpital.
Certains bâtiments actuels datent de près d'un siècle et nous arrivons au terme d'un cycle. C’est le moment de préparer la suite pour les prochaines générations: la population, les patients et le personnel hospitalier méritent respectivement un cadre de soins et un environnement de travail modernes. C’est l’H-JU qui finance ses infrastructures et la nouvelle construction lui coûtera moins cher qu’une variante sur site. Si l’on ne fait rien, les coûts d’exploitation continueront à grimper et ils ne pourront plus être couverts par les recettes.
Un hôpital aigu sur sol jurassien répond à un besoin vital pour la population, à l'exemple de l'épisode Covid, et il est aussi un acteur économique essentiel qui génère des emplois et davantage de retombées que de coûts pour la collectivité.
En clair, l'H-JU travaille sur une solution de financement qui ne dépendra pas des finances cantonales et il ne pourra en aucun cas faire évoluer les tarifs hospitaliers pour financer sa nouvelle construction. Autrement dit, cela signifie que le nouvel hôpital n'aura aucune incidence directe sur le montant des primes d'assurances maladie. D'ailleurs, disposer d'un site aigu moderne permettra de continuer à faire partie des hôpitaux les plus efficients et à garder des finances saines.
A L'INVERSE, SI NOUS N'INVESTISSONS PAS ET SI NOUS PERDONS DES PRESTATIONS AIGUËS, ELLES COÛTERONT PLUS CHER DANS LES HÔPITAUX VOISINS DONT LES TARIFS SONT PLUS ÉLEVÉS QUE LES NÔTRES.
Toutes les 15 minutes, un patient jurassien (enfant ou adulte) est pris en charge aux urgences, soit à Delémont, soit à la policlinique de Porrentruy. Chaque année, plus de 8’500 personnes sont hospitalisées sur le site aigu de l’H-JU et des milliers de personnes bénéficient de prises en charge ambulatoires. Activités opératoires, soins intensifs, oncologie, cardiologie, pédiatrie, maternité ou médecine interne, toutes ces spécialités jouent un rôle essentiel à un moment ou un autre de l’existence de la population. La pandémie de Coronavirus a aussi montré l’importance de disposer d’un hôpital public pour faire face à un événement majeur.
La pérennité des soins aigus est un gage d’attractivité pour les autres acteurs de la santé et en particulier pour favoriser une relève médicale dans les cabinets généralistes. Un médecin de famille doit pouvoir s’appuyer sur un partenaire hospitalier pour le soutenir dans la prise en charge de sa patientèle et fournir des prestations spécialisées. Le site de Delémont est idéalement placé pour assurer ce rôle et le garantir aux générations futures.
A noter enfin que les prestations aiguës sont étroitement liées et constituent un château de cartes qui doit rester à l'équilibre. Sans site aigu, plus de maternité, plus de pédiatrie, plus d'oncologie, plus d'urgences, plus de centre de rééducation, plus de gériatrie aiguë. La formation des médecins serait également compromise, avec des difficultées encore plus importantes pour recruter la relève, y compris dans les cabinets privés.
Cela entraînerait aussi une augmentation significative des coûts pour le patient/contribuable jurassien, puisque les tarifs hospitaliers jurassiens sont nettement moins élevés que ceux des cantons voisins.
La majorité des bâtiments actuels ne peuvent simplement plus être rénovés sans engager des coûts exorbitants. En effet, la non-conformité de la majeure partie des bâtiments est conséquente : isolation, installations électriques, non-respect des normes parasismiques, configuration des chambres, taille des unités de soins, agencement disparate des constructions, vétusté de certains secteurs.
Le maintien sur site nécessiterait dans tous les cas la déconstruction d’une majorité des bâtiments et passerait donc par la construction de nouveaux bâtiments. La vrai question n’est donc pas de savoir si l’on veut construire un nouvel hôpital, mais où nous le construirons.
Tous les travaux menés jusqu’ici ont été dimensionnés et réalisés dans une perspective à court terme. Les modifications des chambres, l’amélioration du bloc opératoire, la réfection du secteur parents-femme-enfant, l’unité ambulatoire, etc., tous ces investissements étaient nécessaires pour rester opérationnels. Ils auront déjà été amortis au moment du déménagement dans le nouvel hôpital.
Quel que soit le mode de financement retenu (partenariat public-privé, financement de l’Etat), l’H-JU restera un hôpital public fidèle à ses valeurs au service de la population jurassienne. Il n’a jamais été question de s’associer à un partenaire de santé privé qui risquerait de sélectionner les bons risques ou d’abandonner certaines prestations pour répondre à des objectifs financiers. Le partenariat est prévu uniquement pour la partie immobilière du projet.
L’intérêt des patients et du personnel pour une amélioration de la mobilité douce est grandissante. Le déménagement dans le Quartier Sud offrira un accès direct idéal à la gare ferroviaire et aux cars postaux, ce qui permettra d’encourager le recours aux transports publics.
Placer un hôpital en dehors des grands centres peut sembler une bonne idée, mais les exemples récents de l’hôpital Riviera-Chablais ou celui de Nord Franche-Comté en France voisine montrent les limites de ce modèle, notamment au niveau de la mobilité. L'impact des déplacements des 900 collaborateurs du site aigu, des patients, des visiteurs, des fournisseurs, sera plus facilement absorbé dans un centre urbain, en liaison directe avec les transports publics.
La modularité et l’adaptabilité sont les maîtres-mots d’un hôpital moderne. La conception architecturale doit permettre des évolutions en fonction des avancées médicales ou technologiques. Un terrain de 12’000 m2 est réservé pour la nouvelle construction et une réserve de 10’000 m2 est prévue pour une éventuelle extension.
D'autres questions ou remarques ?
N'hésitez pas à nous contacter :
information@h-ju.ch
Le financement du système de santé suisse est complexe, ce qui entraîne de grandes incompréhensions parmi la population. Et c'est encore plus vrai quand les primes des assurances maladie subissent de fortes augmentation. Il faut éviter les amalgames :
Le montant de nos primes maladies et les investissements des hôpitaux ne sont pas directement liés. Nos primes dépendent de 2 facteurs : le volume des prestations consommées (soins, médicaments, thérapies, etc.) et les tarifs. Pour ce qui concerne les hôpitaux, les tarifs sont négociés avec les assureurs et déterminent la facture pour chaque type t’intervention. Les tarifs jurassiens sont parmi les plus bas de Suisse romande et n’ont pas bougé depuis plus de 10 ans. Comme dans de nombreux cantons, les tarifs seront renégociés pour nous permettre de faire face à l'inflation et au renchérissement, indépendemment du projet de nouvel hôpital.
Certains bâtiments actuels datent de près d'un siècle et nous arrivons au terme d'un cycle. C’est le moment de préparer la suite pour les prochaines générations: la population, les patients et le personnel hospitalier méritent respectivement un cadre de soins et un environnement de travail modernes. C’est l’H-JU qui finance ses infrastructures et la nouvelle construction lui coûtera moins cher qu’une variante sur site. Si l’on ne fait rien, les coûts d’exploitation continueront à grimper et ils ne pourront plus être couverts par les recettes.
Un hôpital aigu sur sol jurassien répond à un besoin vital pour la population, à l'exemple de l'épisode Covid, et il est aussi un acteur économique essentiel qui génère des emplois et davantage de retombées que de coûts pour la collectivité.
En clair, l'H-JU travaille sur une solution de financement qui ne dépendra pas des finances cantonales et il ne pourra en aucun cas faire évoluer les tarifs hospitaliers pour financer sa nouvelle construction. Autrement dit, cela signifie que le nouvel hôpital n'aura aucune incidence directe sur le montant des primes d'assurances maladie. D'ailleurs, disposer d'un site aigu moderne permettra de continuer à faire partie des hôpitaux les plus efficients et à garder des finances saines.
A L'INVERSE, SI NOUS N'INVESTISSONS PAS ET SI NOUS PERDONS DES PRESTATIONS AIGUËS, ELLES COÛTERONT PLUS CHER DANS LES HÔPITAUX VOISINS DONT LES TARIFS SONT PLUS ÉLEVÉS QUE LES NÔTRES.
Toutes les 15 minutes, un patient jurassien (enfant ou adulte) est pris en charge aux urgences, soit à Delémont, soit à la policlinique de Porrentruy. Chaque année, plus de 8’500 personnes sont hospitalisées sur le site aigu de l’H-JU et des milliers de personnes bénéficient de prises en charge ambulatoires. Activités opératoires, soins intensifs, oncologie, cardiologie, pédiatrie, maternité ou médecine interne, toutes ces spécialités jouent un rôle essentiel à un moment ou un autre de l’existence de la population. La pandémie de Coronavirus a aussi montré l’importance de disposer d’un hôpital public pour faire face à un événement majeur.
La pérennité des soins aigus est un gage d’attractivité pour les autres acteurs de la santé et en particulier pour favoriser une relève médicale dans les cabinets généralistes. Un médecin de famille doit pouvoir s’appuyer sur un partenaire hospitalier pour le soutenir dans la prise en charge de sa patientèle et fournir des prestations spécialisées. Le site de Delémont est idéalement placé pour assurer ce rôle et le garantir aux générations futures.
A noter enfin que les prestations aiguës sont étroitement liées et constituent un château de cartes qui doit rester à l'équilibre. Sans site aigu, plus de maternité, plus de pédiatrie, plus d'oncologie, plus d'urgences, plus de centre de rééducation, plus de gériatrie aiguë. La formation des médecins serait également compromise, avec des difficultées encore plus importantes pour recruter la relève, y compris dans les cabinets privés.
Cela entraînerait aussi une augmentation significative des coûts pour le patient/contribuable jurassien, puisque les tarifs hospitaliers jurassiens sont nettement moins élevés que ceux des cantons voisins.
La majorité des bâtiments actuels ne peuvent simplement plus être rénovés sans engager des coûts exorbitants. En effet, la non-conformité de la majeure partie des bâtiments est conséquente : isolation, installations électriques, non-respect des normes parasismiques, configuration des chambres, taille des unités de soins, agencement disparate des constructions, vétusté de certains secteurs.
Le maintien sur site nécessiterait dans tous les cas la déconstruction d’une majorité des bâtiments et passerait donc par la construction de nouveaux bâtiments. La vrai question n’est donc pas de savoir si l’on veut construire un nouvel hôpital, mais où nous le construirons.
Tous les travaux menés jusqu’ici ont été dimensionnés et réalisés dans une perspective à court terme. Les modifications des chambres, l’amélioration du bloc opératoire, la réfection du secteur parents-femme-enfant, l’unité ambulatoire, etc., tous ces investissements étaient nécessaires pour rester opérationnels. Ils auront déjà été amortis au moment du déménagement dans le nouvel hôpital.
Quel que soit le mode de financement retenu (partenariat public-privé, financement de l’Etat), l’H-JU restera un hôpital public fidèle à ses valeurs au service de la population jurassienne. Il n’a jamais été question de s’associer à un partenaire de santé privé qui risquerait de sélectionner les bons risques ou d’abandonner certaines prestations pour répondre à des objectifs financiers. Le partenariat est prévu uniquement pour la partie immobilière du projet.
L’intérêt des patients et du personnel pour une amélioration de la mobilité douce est grandissante. Le déménagement dans le Quartier Sud offrira un accès direct idéal à la gare ferroviaire et aux cars postaux, ce qui permettra d’encourager le recours aux transports publics.
Placer un hôpital en dehors des grands centres peut sembler une bonne idée, mais les exemples récents de l’hôpital Riviera-Chablais ou celui de Nord Franche-Comté en France voisine montrent les limites de ce modèle, notamment au niveau de la mobilité. L'impact des déplacements des 900 collaborateurs du site aigu, des patients, des visiteurs, des fournisseurs, sera plus facilement absorbé dans un centre urbain, en liaison directe avec les transports publics.
La modularité et l’adaptabilité sont les maîtres-mots d’un hôpital moderne. La conception architecturale doit permettre des évolutions en fonction des avancées médicales ou technologiques. Un terrain de 12’000 m2 est réservé pour la nouvelle construction et une réserve de 10’000 m2 est prévue pour une éventuelle extension.
D'autres questions ou remarques ?
N'hésitez pas à nous contacter :
information@h-ju.ch